En cette fin d’année 2017, nous vous proposons de faire le point sur les liens entre performance web et SEO… Impacts, enjeux, recommandations, etc. Pour vous apporter les informations les plus concrètes possibles, nous sommes allés questionner 12 experts du référencement naturel. La vitesse de chargement sera-t-elle, selon eux, une de leur priorité pour 2018 ?
En début d’année, un sondage mené par l’association SEO Camp plaçait L’UX et la performance web (rapidité des sites) assez nettement en tête des priorités 2017 pour les SEO (avec l’analyse sémantique en 3e position). Confirmez-vous ce « classement » ?
Analyse voisine pour Guillaume Robbe chez Digimood : « Pour ma part, c’est plutôt la sémantique et le netlinking qui sont (et resteront) une priorité en SEO. Cela étant, dès lors que l’on se trouve sur un univers concurrentiel où les contenus sont déjà bien présents et optimisés, que les pages reçoivent déjà des liens de qualité (via des sites trustés et thématisés), il est certain qu’avoir un site techniquement et graphiquement irréprochable peut permettre de faire la différence (la MAJ Google Fred prouve que Google est sensible à cela). Et c’est d’autant plus vrai dès lors qu’il s’agit de sites de plusieurs milliers de pages. »
« C’est en effet dans les priorités, disons dans le top 5. D’un autre côté ce n’est pas aussi précis que ça ! » indique Olivier Duffez (WebRankExpert).
« Question difficile, car les priorités clients sont parfois définies par le budget du client ou de l’agence de développement. Je dirais que oui c’est une priorité parmi d’autres, en fonction du projet. » renchérit Quentin Fily chez Mediaveille, pour qui le sujet SEO pour 2018 sera HTTP/2.
La présence de la performance web en tant que top priorité dans ce sondage est-elle donc accidentelle ? Pas vraiment : « ce classement est tout à fait logique par rapport à la vision du moment un bon UX plus un site rapide pour l’internaute, » résume Fabien Raquidel (VIP-Agence). Et chez M6Web, Alexandre Thuriot confirme la présence de la performance web dans son propre classement : « Contenu / Webperf / Mobile. »
La donne a-t-elle changé depuis à votre avis ? La vitesse de chargement restera-elle un sujet à suivre de près pour vous en 2018 ?
Les réponses à cette question sont plus unanimes : Oui, la vitesse de chargement sera un sujet à suivre de près en 2018 ! Et ce, pour différentes raisons selon nos experts SEO :
« Webperf, Intention et UX sont à intégrer dès le départ de tout projet web, » rappelle Victor Lerat (Agence Khosi). « la WebPerf aura un fort impact sur l’expérience utilisateur et donc indirectement sur les performances SEO d’un site Internet. Le taux de conversion sera également directement impacté par toutes les évolutions liées à la performance web. Et finalement, c’est ce qui est le plus important pour nos clients ! »
Fabien Raquidel invoque un autre argument « indirect », mais néanmoins imparable : « C’est un sujet à suivre tout le temps pour surtout ne pas laisser les concurrents faire bien mieux que vous. Aujourd’hui plus vos concurrents sont performants en terme de vitesse et UX et plus vous aurez du mal à venir les concurrencer sur les positions SEO. »
Mais pour la majorité des experts interrogés, un facteur clé justifie à lui seul ce regain d’intérêt pour la performance web, comme le signale Alexandre Thuriot, architecte SEO chez M6Web, pour qui la vitesse de chargement sera « encore plus importante avec l’Index mobile first. »
« Je pense que cela le deviendra encore plus sur mobile, quand Google annoncera que la vitesse sur mobile est un critère officiel, » confirme Olivier Duffez. « Ce sera peut-être après la mise en place globale de l’index mobile first. »
D’autres, comme Quentin Fily ou Maxime Delumeau évoquent aussi le mobile pour d’autres raisons : « [la performance web] est devenue un critère à surveiller et à optimiser au maximum surtout avec la migration des internautes du desktop vers le mobile. »
Bref, « Que vous ayez des ambitions de visibilité ou pas, le temps de chargement de votre site devrait toujours être une priorité, »affirme Arnaud Yhuel (Mediamiu). D’autant que la vitesse est plus que jamais un facteur primordial pour Google, comme le rappelle Guillaume Robbe : « Pour Google, la priorité est clairement de répondre de plus en plus rapidement aux questions que se posent les internautes. Plusieurs de ses dernières évolutions le prouvent :
- Le déploiement d’AMP : Avec AMP, la volonté de Google est/était de proposer aux internautes des pages s’affichant plus rapidement.
- L’arrivée de la “position 0” et des “People Also Ask” : Volonté de répondre rapidement à la question de l’internaute, directement dans la SERP
- Son annonce de déploiement en cours pour son index « Mobile first »
- La sortie d’outils simplifiés permettant aux personnes non-techniques (ex : responsables marketing) de tester en 2 clics la rapidité de chargement de leurs sites via une connexion 3G.
Il est donc clair que la vitesse de chargement doit rester un sujet à suivre et maîtriser en 2018. »
Comment abordez-vous la problématique de la performance web (et de son optimisation) dans votre métier au quotidien ? Que suivez-vous en particulier (indicateurs) ?
Pour cette question, nous vous dévoilons en intégralité les réponses des 12 experts sollicités. Du côté des indicateurs suivis, c’est le TTFB (time to first byte) qui tient la vedette pour les métiers SEO !
Thomas Cubel (@thomascubel)
« Je regarde le TTFB, le chargement complet de la page, l’affichage côté utilisateur, les optimisations qu’on peut faire via divers outils, en monitoring ou non. »
Victor Lerat (@agencekhosi)
« Suivant le niveau du client (maturité et investissement sur la partie développement web), nous n’abordons pas la problématique de la performance web de la même manière.
Chez les « petits acteurs », nous nous concentrons sur les basiques de la WebPerf qui sont déjà loin d’être respectés (hébergement adapté, optimisations fines des images, mise en place d’un système de cache performant).
Chez les « plus gros acteurs » et notamment chez les e-commerçants, nous engageons les chantiers de WebPerf dès le lancement du projet. Nous pouvons ainsi procéder à des optimisations en fil rouge, tout au long de notre prestation. L’objectif étant de travailler par ordre de priorité en vérifiant chaque « évolution » et les résultats en termes de performance (TTFB, Temps de chargement, Speed Index…). »
Mickael Marie (@marie_mickael)
« Prioritairement le Speed index. Puis le Visually Complete, le temps de chargement global pour moi n’est pas prioritaire puisque l’utilisateur doit pouvoir interagir au plus vite sur votre page, la donnée Visually Complete est donc plus utile. J’établis mes tests avant tout en simulant un utilisateur mobile et avec une vue plutôt pessimiste (3G), pour le desktop pensez à tester également en vue pessimiste en simulant une connexion ADSL. »
Alexandre Thuriot (@Thuroot)
« Je ne regarde désormais que la version mobile ; et surtout dans l’ordre : speed index – start render – poids et requêtes – fin de chargement. »
Cédric Guérin (@cedricguerin)
« Indicateurs suivis en priorité : TTFB pour Google et Speed Index pour le visiteur. Optimisation des sites clients avec les recommandations des rapports Dareboost. De manière générale, j’attache beaucoup d’importance au poids des images et à la mise en place d’un bon système de cache. Cela fait en général une grosse partie du travail (si le serveur est OK). »
Arnaud Yhuel (@mediamiu)
« C’est avant tout un enjeu pour les gros sites ou les sites marchands. Je surveille le TTFB et l’indice de chargement visuel. »
Quentin Fily (@QuentinFily)
« Beaucoup le TTFB et l’interprétation des ressources au niveau clients / navigateurs. Les indicateurs Dareboost sont top pour ça » (!)
Maxime Delumeau (@DLMixa)
« TTFB, optimisation des JS/CSS (compilation, minification), cache, compression GZIP, poids des images. Et si le rendu du chargement est logique pour fluidifier l’affichage de la page en cours de chargement. »
Ervin Islam – LaBulleCom (@N12_GBB)
« TTFB, First render, chargement complet. »
Régis Stéphant – Ledzep SEO (@Ledzep_56)
« Etre plus performant que les concurrents. »
Olivier Duffez (@webrankinfo)
« En consulting, j’audite les performances la 1ère fois puis je fais un suivi. En formation, j’explique les bases et notamment l’impact sur le SEO. »
Guillaume Robbe (@LeonPressCitron)
« Dans nos audits techniques OnSite, nous comparons la performance web des pages des meilleurs sites concurrents à celle du site de nos clients. Cela nous permet de savoir où le site de nos clients se situe par rapport à son marché.
Nous analysons ensuite les performances web pour chacun des templates de pages de sites clients pour en dégager les optimisations possibles à déployer (poids des pages et de leurs images, présence et configuration d’un CDN, nombre de requêtes par page, etc.).
Aussi, nous avons développé au sein de l’agence un outil de monitoring permettant de suivre l’évolution du temps de chargement moyen pour les différents templates de page des sites de nos clients. Cela nous permet d’être alertés dès lors que l’on constate de fortes hausses de cet indicateur.
Enfin, chaque mois nous réalisons des bilans mensuels permettant – notamment – de suivre les différents indicateurs tels que : TTFB, Temps de téléchargement moyen (search console), Poids des pages (évolution par template de page d’un site). »
NDLR : Dareboost propose une API pour vous permettre d’exploiter les données de notre service pour les proposer à vos clients dans vos dashboards habituels.
Fabien Raquidel (@fabienr34)
« Pour le SEO dans un premier temps regarder son site sur l’outil de Google « Pagespeed » est déjà une bonne chose. Ensuite je regarde également le TTFB (Time To First Byte) et si le crawl Googlebot augmente. »
Quel est l’impact le plus marquant de la performance sur le SEO que vous ayez été amené à observer (positif ou négatif) ?
« On observe des résultats frappant lors d’une montée en puissance côté serveur. Le nombre de pages crawlées par Google évolue pratiquement instantanément et ces résultats sont visibles dans la Search Console quelques jours après la mise en place de votre nouvelle infrastructure, » Explique Victor Lerat. Evidemment, c’est l’impact sur le nombre de pages crawlées qui est le plus souvent cité en exemple par les experts SEO interrogés. Dont Mickael Marie, Alexandre Thuriot, Guillaume Robbe, ou encore Cédric Guérin, citant une « augmentation du volume de crawl indiqué dans Search Console suite à la migration sur un serveur dédié. J’ai prévu de m’attaquer sérieusement aux logs en 2018. Cela devrait me permettre de mesurer plus précisément les impacts des optimisations apportées au niveau de la webperf. »
Encore un peu plus précis, Olivier Duffez évoque « un temps de téléchargement divisé par 3 qui a permis d’améliorer le budget de crawl, en tout cas le nombre d’URL crawlées par jour en moyenne. Difficile d’affirmer que cela a également amélioré le positionnement, mais ce fut globalement positif. » Fabien Raquidel rapporte une expérience similaire, avec une amélioration des positions SEO faisant suite à « une augmentation du Crawl Googlebot avec beaucoup plus de pages consultées. »
« Mauvaises performances = mauvaise UX = mauvaises metrics non appréciées par Rankbrain, » ajoute Régis Stéphant. Car quelques uns de nos témoins n’oublient pas d’évoquer les impacts de la performance web sur les taux de rebond ou la conversion…
Diriez-vous qu’aujourd’hui, vos clients ont suffisamment conscience des impacts de la performance web sur le SEO et plus largement sur leur activité web ?
« Oui mais pas au point de faire toutes les modifications nécessaires ! » indique Thomas Cubel. Même si chaque expert interrogé semble mesurer différemment la sensibilisation de leurs clients à la performance web, presque tous s’accordent sur un niveau d’engagement encore insuffisant :
« La webperf n’est que trop rarement travaillée, » estime ainsi Alexandre Thuriot, suivi dans ce constat par Cédric Guérin, Mickael Marie, Maxime Delumeau ou encore Ervin Islam.
« En fait ils sont sensibilisés, » raconte Olivier Duffez. « Mais quand il faut investir des ressources pour l’améliorer, c’est souvent autre chose… »
Une question de budget ? Certains y voient alors une raison d’être optimiste, comme Victor Lerat : « la WebPerf est souvent la dernière roue du carrosse sauf chez les e-commerçants chez qui les temps de chargement d’une page influent directement sur leur chiffre d’affaires.
Après un audit, on peut déjà débuter un travail de pédagogie autour des performances web et de l’impact sur leur activité. Généralement, quand on parle d’une potentielle hausse du chiffre d’affaires les dirigeants nous écoutent beaucoup plus ;) »
Vision un peu différente chez Digimood : « Dans la majorité des cas, nos clients n’ont conscience que de l’aspect webmarketing de la chose. Ils se disent : « j’ai un site dont les pages mettent beaucoup de temps à charger, alors mes internautes ne vont pas vouloir y rester et acheter mes produits ». Notre travail en tant qu’agence SEO est justement d’amener ces clients à comprendre qu’en plus de cet aspect webmarketing, il existe également un lien de causalité entre amélioration des performances du site et amélioration du positionnement du site. »
Une recommandation webperf en particulier à donner aujourd’hui à ceux qui ne veulent pas voir leur référencement trop handicapé par ce facteur vitesse ?
Encore une fois, afin de ne vous priver d’aucun conseil, voilà l’intégralité des recommandations récoltées auprès des 13 experts SEO interrogés :
Guillaume Robbe
« Mes recommandations techniques les plus poussées à ce sujet s’adresseraient surtout à ceux qui ont des « gros » sites, avec plusieurs milliers de pages. La gestion du « crawl budget » fait beaucoup moins sens pour les petits sites de quelques centaines de pages. A ces derniers, je conseillerai simplement de se mettre à la place de leurs internautes : est-ce que, lorsqu’ils naviguent sur leur site, sur Mobile et sur Desktop, ils trouvent l’expérience satisfaisante ?
Pour ceux étant aujourd’hui en HTTPS, pensez notamment à HTTP/2. Enfin, pour ceux qui s’adressent à un public basé à l’étranger, pensez au temps de chargement par continent et à l’emplacement de votre/vos serveur(s). »
Thomas Cubel
« Un serveur haute performance bien configuré et les optimisations qui vont bien (cache, compression, etc.). »
Maxime Delumeau
« Si on est sur un WordPress ne pas utiliser un thème et/ou plugin qui surcharge le site en JS/CSS. Cela impacte aussi grandement le TTFB dans les tests que j’ai pu faire. »
Cédric Guérin
« Quick win = poids des images + cache. »
Victor Lerat
« On ne le répétera jamais assez mais l’optimisation des images restent un basique, simple à corriger et qui peut déjà améliorer vos performances web. Le passage en HTTP/2 peut également booster la vitesse de vos sites web sans contrainte pour votre référencement. Sa mise en place est assez simple par ailleurs. »
NDLR : Attention, la difficulté de mise en place de HTTP/2 dépend largement de votre contexte, n’oubliez pas par ailleurs que les bonnes pratiques évoluent avec HTTP/2.
Arnaud Yhuel
« Commencez par choisir un bon serveur !«
Alexandre Thuriot
« Gestion des images : détection header http accept image/webp (retourne webp sinon jpg/png).
Ne négligez pas la 1ère Page Vue juste après clics SERP Google (AMP / place).«
L’occasion de vous rappeler notre récent article sur l’optimisation des images.
Quentin Fily
« Choix d’un bon serveur, et économie de ressources le plus possible. Beaucoup de travail en amont (certes) pour beaucoup de résultats en aval. »
Fabien Raquidel
« Le problème que je rencontre régulièrement est lié au poids des photos, la plupart des gens ne savent pas bien optimiser proprement une photo du coup la performance du site est amoindrie. Sinon je recommande d’améliorer le cache et d’autoriser la compression GZIP. »
Ervin Islam
« Compressez vos images. »
Régis Stéphant
« Aller sur le site depuis son mobile, et se demander si on serait satisfait [en tant qu’utilisateur NDLR]. »
Olivier Duffez
« Si l’impact sur le positionnement est difficile à établir (bien qu’officiel), il est indéniable sur l’expérience utilisateur. Et comme c’est devenu un critère majeur du SEO, vous auriez tort de le délaisser. »
Mickael Marie
« Attention à ne pas tomber non plus dans la sur-optimisation et bien peser le ratio gain/effort de vos recommandations, dans certains cas vos performances seront peut-être très satisfaisantes par rapport à la concurrence, même si on peut toujours faire mieux.
Bien sûr consultez le blog de Dareboost qui est une vraie une mine d’or. »
Comment mieux clore cette interview multiple ? En tout cas, chez Dareboost on apprécie le compliment à sa juste valeur ! Tous nos remerciements à Mickael ainsi qu’aux 12 autres experts sollicités. N’hésitez pas à les suivre sur Twitter (liens présents dans cette interview) pour rester au fait des dernières évolutions en en matière de SEO !
Ralala sacré filou ce Quentin Fily =) Toujours dans les bons coups !
Mon avis : dans la mesure où l’Index Mobile First rebat les cartes de l’exploration des sites par Google et qu’il va prioritairement indexer les versions mobiles des sites au lieu du desktop, la vitesse de chargement des pages aura bien entendu un rôle encore plus prépondérant à jouer dans les années à venir. Après, c’est toujours pareil, il faut également prendre en compte la typologie du site et la stratégie client. Je veux dire par là, un petit site vitrine de quelques pages aura t-il besoin d’un serveur surcalibré par rapport à ses besoins ?
Merci pour l’avis complémentaire Anthony !
Même pour le petit site vitrine que vous prenez en exemple, si le « serveur surcalibré » n’est pas indiqué, il y aura bien quelques optimisations bienvenues non ? (les images notamment, assez largement évoquées dans les réponses).
Très bon article mais ça m’étonne qu’il n’y ait aucune femme
listée, qu’il n’y ait aucune femme à laquelle on ait donné la parole. Etes-vous sexiste et considérez-vous que les
femmes n’ont pas leur mot à dire dans ce métier ?
Merci pour votre feedback.
Des femmes ont bien été conviées pour répondre à cette interview. Le questionnaire a également été diffusé sur les réseaux sociaux par certains répondants. Nous n’avons fait aucune sélection sur les réponses obtenues.
Ceci étant dit, nous sommes à l’écoute de vos suggestions pour nous permettre d’améliorer notre démarche. Et n’hésitez pas à profiter de cet espace de commentaire pour nous apporter votre éclairage sur les questions posées.
Bonnes fêtes de fin d’année
Merci pour cette réponse. Des expertes dans le domaine du SEO il y en a, pourtant. Est-ce que le nom de Lydia Arzour vous parle ? C’est la Head of SEO and Content Marketing chez NetBooster et je pense qu’elle peut, à ce titre, et au vu de sa riche expérience, s’exprimer comme expert en SEO. L’avez-vous sollicitée ? Est-ce que le nom de Florence Le Vot vous dit quelque chose ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’elle se positionne pourtant en 1ère position sur le mot-clé « consultant seo » devant tous les experts SEO masculins qui voudrait eux aussi cette 1ère place. Est-ce que vous croyez que c’est le fruit du hasard ? L’avez-vous contactée ? Et Isabelle Canivet, ce nom ne vous dit rien ? Elle a pourtant publié plusieurs ouvrages plébiscités par de nombreux professionnels en SEO. Est-ce que vous l’avez invitée à donner son avis ? Frédérique Goubert est, quant à elle, directrice outreach chez iProspect, une des plus grandes agences SEO en France, où l’on retrouve également Madeline Pinthon, une consultante SEO qui s’est vu décerner le Semy Award du jeune espoir search 2017 lors du SMX Paris. Est-ce que vous avez contacté ces personnes ? Il y a aussi des consultantes SEO comme Alexandra Martin, Élodie Gythiel, Emmanuelle Lellouche ou Audrey Schoonwater. Bref : des expertes dans le SEO, ce n’est vraiment pas ça qui manque. Du coup, je me demande pourquoi aucune d’entre elles n’a pris la parole. Il se peut que les femmes cherchent moins à se mettre en avant. Peut-être devriez-vous établir le contact avec certaines d’entre elles si vous ne l’avez pas déjà fait ?
Bonnes fêtes de fin d’année à vous également.